Cette série de dessin propose une interprétation graphique subjective et caustique de plusieurs événements tirés de l’actualité de 2016, vus à travers le prisme de la pratique du selfie. Elle interroge plastiquement les typologies d’images véhiculées dune part par les médias de masse, et d’autre part par les réseaux sociaux.
Dans ce corpus, le général se confronte systématiquement au particulier. La mise en scène d'événements collectifs choquants ou tragiques se heurte à la vanité de la représentation de soi.

Les images produites manifestent une mise en tension d’éléments visuels souvent dérangeants, et parfois contradictoires. 

Le dessin permet d’unifier l’ensemble de ces sources iconographiques de façon (visuellement) cohérente, lui permettant ainsi d’agir comme un révélateur.
Comme aimait à le rappeler Picasso, l’art est un mensonge qui dit la vérité.

This series of drawings offers a subjective and caustic graphic interpretation of several events from the news of 2016, seen through the prism of the practice of the selfie. It plastically questions the typologies of images conveyed on the one hand by mass media, and on the other hand by social networks.
In this corpus, the general systematically confronts the particular. The staging of shocking or tragic collective events comes up against the vanity of self-representation.

The images produced show a tensioning of visual elements that are often disturbing, and sometimes contradictory.

The drawing unites all of these iconographic sources in a (visually) coherent way, thus allowing it to act as a revealer.
As Picasso liked to point out, art is a lie that tells the truth.