M I C H I
S C E N O G R A P H I E
E X P E R I M E N T A L E # 1
2019
Conception : Michel Salamero
Cette installation, réalisée en décembre 2019, a donné l’occasion de réfléchir et d’expérimenter une toute première mise en espace de la série de 56 dessins de la route du Tokaido (que vous pouvez voir dans son intégralité ICI).
La courbe amorcée par la ligne de dessins accrochés sur la structure de bambous assemblés reprend le plus exactement possible le tracé cartographique de la route originelle du Tokaido, depuis Kyoto jusqu’à Tokyo.
This installation, carried out in December 2019, gave the opportunity to reflect and experiment a very first staging of the series of 56 drawings of the Tokaido road (which you can see in its entirety HERE).
The curve initiated by the line of drawings hanging on the assembled bamboo structure takes as exactly as possible the cartographic layout of the original Tokaido road, from Kyoto to Tokyo.
Cette installation, réalisée en décembre 2019, a donné l’occasion de réfléchir et d’expérimenter une toute première mise en espace de la série de 56 dessins de la route du Tokaido (que vous pouvez voir dans son intégralité ICI).
La courbe amorcée par la ligne de dessins accrochés sur la structure de bambous assemblés reprend le plus exactement possible le tracé cartographique de la route originelle du Tokaido, depuis Kyoto jusqu’à Tokyo.
This installation, carried out in December 2019, gave the opportunity to reflect and experiment a very first staging of the series of 56 drawings of the Tokaido road (which you can see in its entirety HERE).
The curve initiated by the line of drawings hanging on the assembled bamboo structure takes as exactly as possible the cartographic layout of the original Tokaido road, from Kyoto to Tokyo.
The curve initiated by the line of drawings hanging on the assembled bamboo structure takes as exactly as possible the cartographic layout of the original Tokaido road, from Kyoto to Tokyo.
Michel Salamero, à propos du projet :
“ D’aussi loin que remontent mes souvenirs les bambous m’ont toujours fascinés au point de franchir les hauts murs de propriétés priviées pour me glisser dans ces Bambouseraies qui irééstiblement m’attiraient.
Je restais de longues heures dans ce paradis exotique à écouter se balancer ces herbes géantes où le piaillement des oiseaux dans ce feuillage au bruissement si particulier emportait mon esprit loin là-bas, en Orient. Dérangé par le propriétaire j’attendais le moment opportun pour quitter les lieux avec sur l’épaule un fagot de ce fantastique vegetal. Il deviendrai canne à pêche, javelot, flute, épée, toutes ces choses que seuls les enfants d’alors étaient capables d’imaginer. Plus tard, au hasard de lectures, je découvrai peu à peu la culture et la civilisation japonaise. Des articles de presse, des photos, puis des films et surtout des livres de lecture mais aussi et surtout des livres d’images où les oeuvres d’artistes anciens ou modernes incompréhensiblement, me captivaient et ont fini par faire de moi un “nipponophile”. Les quelques voyages que j’ai fait plus tard au Japon n’ont fait que conforter l’amour que je porte à ce pays.
Aussi, lorsque mes amis Eléonore et Vincent m’ont proposés de participer à l’exposition de leur travail, malgré le peu de temps alloué et une santé précaire je décidai d’accepter et d’utiliser … des Bambous.
J’ai tenu à garder l’ondulation que dessine cartographiquement le Tokaïdo car je ressens en celle ci une onde poetico-musicale qui invite et accompagne ce voyage réel et iconographique.
De plus, elle exprime la rude géographie de ce pays où le dragon originel devenu montagne ne laisse à l’homme que peu de place pour vivre et se déplacer.
Ce choix obligera le visiteur à certains passages à s’accroupir ou à se hisser sur la pointe des pieds, mais dans tous les vrais voyages ne passe t-on pas par des moments incommodes?
Bonne visite, Bon voyage
Que les Kami des bambouseraies vous accompagnent…”
Michel Salamero, à propos du projet :
“ D’aussi loin que remontent mes souvenirs les bambous m’ont toujours fascinés au point de franchir les hauts murs de propriétés priviées pour me glisser dans ces Bambouseraies qui irééstiblement m’attiraient.
Je restais de longues heures dans ce paradis exotique à écouter se balancer ces herbes géantes où le piaillement des oiseaux dans ce feuillage au bruissement si particulier emportait mon esprit loin là-bas, en Orient. Dérangé par le propriétaire j’attendais le moment opportun pour quitter les lieux avec sur l’épaule un fagot de ce fantastique vegetal. Il deviendrai canne à pêche, javelot, flute, épée, toutes ces choses que seuls les enfants d’alors étaient capables d’imaginer. Plus tard, au hasard de lectures, je découvrai peu à peu la culture et la civilisation japonaise. Des articles de presse, des photos, puis des films et surtout des livres de lecture mais aussi et surtout des livres d’images où les oeuvres d’artistes anciens ou modernes incompréhensiblement, me captivaient et ont fini par faire de moi un “nipponophile”. Les quelques voyages que j’ai fait plus tard au Japon n’ont fait que conforter l’amour que je porte à ce pays.
“ D’aussi loin que remontent mes souvenirs les bambous m’ont toujours fascinés au point de franchir les hauts murs de propriétés priviées pour me glisser dans ces Bambouseraies qui irééstiblement m’attiraient.
Je restais de longues heures dans ce paradis exotique à écouter se balancer ces herbes géantes où le piaillement des oiseaux dans ce feuillage au bruissement si particulier emportait mon esprit loin là-bas, en Orient. Dérangé par le propriétaire j’attendais le moment opportun pour quitter les lieux avec sur l’épaule un fagot de ce fantastique vegetal. Il deviendrai canne à pêche, javelot, flute, épée, toutes ces choses que seuls les enfants d’alors étaient capables d’imaginer. Plus tard, au hasard de lectures, je découvrai peu à peu la culture et la civilisation japonaise. Des articles de presse, des photos, puis des films et surtout des livres de lecture mais aussi et surtout des livres d’images où les oeuvres d’artistes anciens ou modernes incompréhensiblement, me captivaient et ont fini par faire de moi un “nipponophile”. Les quelques voyages que j’ai fait plus tard au Japon n’ont fait que conforter l’amour que je porte à ce pays.
Aussi, lorsque mes amis Eléonore et Vincent m’ont proposés de participer à l’exposition de leur travail, malgré le peu de temps alloué et une santé précaire je décidai d’accepter et d’utiliser … des Bambous.
J’ai tenu à garder l’ondulation que dessine cartographiquement le Tokaïdo car je ressens en celle ci une onde poetico-musicale qui invite et accompagne ce voyage réel et iconographique.
De plus, elle exprime la rude géographie de ce pays où le dragon originel devenu montagne ne laisse à l’homme que peu de place pour vivre et se déplacer.
Ce choix obligera le visiteur à certains passages à s’accroupir ou à se hisser sur la pointe des pieds, mais dans tous les vrais voyages ne passe t-on pas par des moments incommodes?
Bonne visite, Bon voyage
Que les Kami des bambouseraies vous accompagnent…”